CHASSELOUP-LAUBAT
François
Charles Louis DE
CHASSELOUP-LAUBAT
Général de division (Saint-Sornin
(Charente-Maritime) 18.8.1754 - Paris 6.10.1833)
Fils
de François de Chasseloup-Laubat, capitaine général du guet et de la
capitainerie
des gardes-côtes de Marennes, et de Marguerite, née Couyer
de Toucheronde,
Chasseloup-Laubat est aspirant au corps royal
d’artillerie en 1770. Il fait l’école de génie de Mézières en 1778.
Capitaine en avril 1791, il dirige les travaux de défense de Montmédy
contre les Prussiens en septembre 1792.
Après la prise d’Arlon, il est
nommé chef de bataillon en juin 1793 et sert au siège de Maastricht.
Chef de brigade en novembre 1794, il est au siège de Mayence.
À l’armée
d’Italie en 1796, il est nommé commandant en chef du génie.
Après les
sièges du château de Milan et de Mantoue et les combats de Castiglione,
Arcole, Rivoli,
Chasseloup-Laubat est nommé général de brigade le 21
février 1797.
En 1798, il épouse Anne Julie Fresneau qui lui donne
quatre enfants :
Anne Marguerite Clémence (1798 -1871) épouse de
François Scipion de Bernon,
Justin Napoléon (1800 - 1847)
député, Justin Prudent (1802 - 1863) général de division et député,
Justin Napoléon Samuel Prosper (1805 - 1873) ministre de la Marine et
des Colonies.
Membre de la commission chargée d’établir la frontière
sur le Rhin entre Nimègue et Landau,
Chasseloup-Laubat est nommé
général de division le 18 septembre 1799
et dirige avec succès le
siège de Peschiera qui capitule le 19 janvier 1801.
En 1806, il est
nommé commandant en chef du génie de la Grande Armée,
sert à Eylau puis
au siège de Dantzig sous Lefebvre.
De retour en Italie en 1808, il est
comte de l’Empire le 7 juin 1808.
Conseiller d’État le 29 août 1811, il
accompagne Napoléon
dans son inspection en Hollande, en septembre 1811.
En 1812, il est commandant en chef du génie de la Grande Armée,
établit
le camp retranché de Vilna.
Après la retraite, il inspecte les places
de Dantzig, Stettin, Magdeburg et Wesel
puis est chargé d’inspecter les
places d’Italie.
Sénateur le 5 avril 1813, il vote la déchéance de
Napoléon.
Il refuse de se rallier à lui durant les Cent-Jours mais vote
contre la mort de Ney durant son procès.
Marquis en 1817, président du
conseil de perfectionnement de l’École polytechnique en 1820, il
devient à peu près aveugle.
Chasseloup-Laubat a écrit Essais sur
quelques parties de l’artillerie et des fortifications (Milan 1811),
Correspondance
d’un général français avec un général autrichien sur divers sujets.
Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris. En 1896, Paris donne le nom de
Chasseloup-Laubat à une rue du 15e arrondissement.
Son nom CHASSELOUP est inscrit sur l'Arc de Triomphe en 1836, sur le pilier sud, en colonne 24.
Réclamation de son fils aîné et de son troisième fils pour l'inscription du nom CHASSELOUP-LAUBAT
sur l'Arc de Triomphe
Le 9 mai 1841, Justin Napoléon Samuel Prosper de Chasseloup-Laubat écrit de Paris au maréchal Soult
la lettre suivante qui est contresignée par sonfrère aîné Justin Napoléon :
Monsieur le Maréchal Soult Duc de Dalmatie Ministre de la Guerre
Monsieur le Maréchal,
Nous venons d'apprendre que vous aviez chargé une commission de faire rectifier
et compléter la liste des généraux dont les noms sont placés sur l'Arc
de Triomphe de l'Étoile.
C'est pour une famille un si grand honneur qu'elle doit désirer
d'y voir son nom gravé sans aucun changement et tel qu'il a été porté.
Or, Monsieur le
Maréchal, un seul des deux noms du général Chasseloup-Laubat
a été inscrit sur l'Arc de Triomphe,
et cette omission du nom de Laubat doit nous être
d'autant plus sensible
qu'il a existé pendant la Révolution un adjudant général du nom de Chasseloup (1).
Mais c'est le général de division Chasseloup-Laubat qui a commandé en chef
le génie pendant les belles campagnes d'Italie, pendant la campagne de
Prusse et de Pologne, pendant la campagne de Russie ;
c'est le général Chasseloup-Laubat qui a fait les sièges de Mantoue, de Peschiera,
de Dantzig,
de Stralsund ;
c'est enfin lui qui a été sénateur et pour lequel sans doute, Monsieur le Maréchal,
vous avez conservé le souvenir d'un vieux compagnon
d'armes.
Nous venons donc, au nom de toute notre famille,
vous prier de vouloir bien faire ajouter le nom de Laubat au nom de
Chasseloup qui est déjà gravé,
tout en le laissant à la place qu'il occupe sur l'Arc de Triomphe.
Nous vous prions, Monsieur le Maréchal,
d'agréer l'expression de notre haute considération et de notre profond respect.
Vicomte Prosper
Chasseloup-Laubat
Conseiller d'État Député de la Charente
inférieure
Marquis Justin de Chasseloup-Laubat
Député de la Seine inférieure
(1) Julien
Augustin CHASSELOUP de CHATILLON (Angles-sur-l'Anglin 10.2.1760 -
Rennes 29.1.1800) Fils d'André Augustin Chasseloup de Chatillon,
sénéchal d'Angles, et
d'Anne Gillete, née Massoneau de Prusse, Chasseloup s'engage dans la
Garde Nationale de Rochefort puis est élu quartier-maître trésorier du
1er bataillon de la Charente Inférieure
en octobre 1791. Après avoir servi à l'armée du Nord, il démissionne en
septembre 1793 et est élu à titre provisoire adjudant général chef de
brigade le 28 octobre 1793. Il sert à
l'état-major de Hoche. Arrêté en juin 1795 puis remis en liberté en
novembre 1795, il sert à nouveau sous Hoche de novembre 1796 jusqu'au
décès de ce dernier en septembre 1797
puis aux armées d'Allemagne, du Rhin et de Mayence. Chasseloup sert à
Brest sous Chérin en juillet-août 1798. Il refuse de partir en Égypte
pour raison de santé, et est confirmé
adjudant général chef de brigade le 3 septembre 1799. Il est nommé chef d'état-major par intérim de l'armée de l'Ouest à Rennes.
Modification de l'inscription du nom CHASSELOUP sur l'Arc de Triomphe
La lettre
précédente reçue le 11 mai 1841 au ministère de la Guerre, donne lieu à
une lettre du maréchal Soult
en date du 9 juillet 1841 adressée à Teste, ministre des Travaux publics, pour lui demander
la modification de
l'inscription CHASSELOUP en CHASSELOUP-LAUBAT.
Teste écrit à Blouet,
architecte de l'Arc de Triomphe, le 22 octobre 1841
pour lui demander
d'effectuer cette modification. Elle montre que le nom de CHASSELOUP a
bien
été laissé à sa place, au milieu de la colonne et que les ajouts du
trait d'union après CHASSELOUP
et du mot -AT qui figure comme un
exposant
au-dessus à droite du nom CHASSELOUP
ont bien été ajoutés après la première inscription.
Si l'on compare à l'inscription du nom BARAGUEY D'HILLIERS en bas de la
même colonne 24,
la présentation est différente et le nom BARAGUEY
en abrégé a bien été inscrit dès le début à côté du mot DHILLIERS.
Sur cette vue du bas des colonnes 23 et 24 de l'Arc de Triomphe, on peut aussi noter une autre modification :
un trait sous le nom de BELLIARD gravé par erreur a été rebouché
■ PIJON
François Victor Pijon,
ancien officier et maire de Saint-Alban en Haute-Garonne, écrit le 1er octobre
1836
au ministre de l’Intérieur pour signaler que le nom de son frère
le général Pijon,
dont il était l’aide de camp et qui a été tué à la
bataille de Magnano en 1799,
a été inscrit par erreur sous le nom de
PIGEON et non de PIJON
et demande que l’orthographe du nom soit
corrigée.
H. Pijon, fils de François Victor Pijon, renouvelle cette
demande le 26 juin 1839.
Le 22 juillet 1839, Jules Armand Dufaure,
ministre des Travaux publics écrit à François Victor Pijon,
maire de
Saint-Alban pour lui exprimer les difficultés qu'il y aurait à changer
l'inscription PIGEON
pour la transformer en PIJON. Il voit deux
difficultés dues au fait qu'il faudrait changer la pierre
où est gravé
le nom PIGEON pour y mettre une nouvelle pierre rapportée par
incrustation.
La première difficulté viendrait du raccordement entre la
teinte de la nouvelle pierre
avec les anciennes pierres qui ont déjà
changé avec le temps.
La deuxième difficulté est qu'une pierre
rapportée montre toujours une dégradation
plus prompte que la pierre
d'origine.
Le 22 octobre 1841, Teste, nouveau ministre des Travaux
publics, demande à Blouet
d'effectuer la modification de PIGEON en
PIJON.
C'est donc bien la solution de l'ancienne pierre supportant le
mot PIGEON
qui est remplacée par une nouvelle pierre rapportée et
incrustée qui permet
une nouvelle inscription du mot PIJON, qui est
retenue.
Cette modification de l'inscription dans le bas de la colonne
27 montre bien les limites de la pierre rapportée.
Cette opération a
généré un petit éclat dans l'ancienne pierre dans la partie en bas à
droite.
■ BONET
Il en est de même pour BONET en colonne 15, dont le nom avait été écrit BONNET.
Le 22 octobre 1841, dans la même lettre du 22 octobre 1841 que pour les deux modifications précédentes,
Teste demande à Blouet d'effectuer cette
modification. Le général Bonet avait signalé que son nom n'avait qu'un n.
■ LEDRU DES ESSARTS
En colonne 27, l'inscription
LEDRU DES ESSARTS avait été faite par erreur
sous le nom LEDRU DES ARTS ou plus exactement sous la forme
LEDRU DARTS.
Selon la même demande de Teste à Blouet le 22 octobre 1841,
la modification est faite avec le même moyen d'une pierre retirée
supportant la précédente inscription DARTS pour la remplacer
par une nouvelle pierre rapportée et incrustée.
Mais dans ce cas la pierre changée et
rapportée est plus petite car cette modification
ne concerne que la fin
du nom après LEDRU.
On peut aussi noter que cette correction a été
faite en
introduisant une nouvelle erreur :
l'exposant après ESS aurait dû être TS et non DS.
La faute en revient probablement au maréchal Soult qui dans sa lettre du 9 juillet 1841 à Teste écrit :
« Il faut écrire Ledru des Essardt et non Ledru des Arts. »
Le 22 octobre 1841, Teste transmet à Blouet la même demande,
sous la même forme, Ledru des Essardt (au lieu des Essarts) et non
Ledru des Arts. Enfin le mot DES a été ajouté entre LEDRU et ESSds.
■ ABBÉ
En colonne 36, l'inscription ABBE avait été faite par erreur sous le nom ABBI.
Selon la même demande de Teste à Blouet le 22 octobre 1841,
la modification est faite en transformant le I final en E
Cette modification se voit car le E étant plus large que le I,
le mot ABBE n'est plus tout à fait centré au milieu de la colonne.
La comparaison peut se faire avec l'inscription VALEE, deux places au-dessus :
les deux E finaux sont presque au même niveau à droite,
alors que le V de VALEE est largement plus à gaucche que le A de ABBE.
■ KNIAZIEWICZ
Le 21 décembre 1841, Martineau, secrétaire
général au ministère de la Guerre écrit à de Noue,
chef de section au
ministère des Travaux publics pour lui confirmer que KNIAZIEWICZ
est bien l'orthographe du nom du
général polonais qui vient d'être inscrit
sur l'Arc de Triomphe
(colonne 12) et que les deux dernières lettres précédant le Z final
sont bien I et C et non I et E.
La modification est faite comme la précédente en ne changeant qu'une
petite pierre supportant uniquement les lettres I et E qui sont remplacées
par une pierre où sont gravées les lettres.
■ SERURIER et le cas d'Eugène de BEAUHARNAIS
En
haut de la colonne 24,
on note une correction concernant le nom du
maréchal SERURIER. Le 30 août 1843,
le sous-secrétaire d'état au
ministère des Travaux publics écrit au maréchal Soult pour l'informer
avoir reçu
une lettre du baron Sérurier lui demandant
« que le nom du
maréchal Sérurier soit rectifié sur l'Arc de l'Étoile où il est inscrit
d'une manière fautive ».
Dès le lendemain 31 août 1843, le maréchal
Soult répond à Teste, ministre des Travaux Publics
pour lui confirmer
que
« le nom du maréchal est bien Sérurier et non Serrurier ainsi qu'il
résulte de son acte de naissance
déposé aux archives de (son)
département (ministère de la Guerre) ».
Il ajoute : « La réclamation de
M. le Baron Sérurier se trouve fondée et je ne vois dès lors rien
qui
s'oppose à ce que vous la preniez en considération en autorisant le
changement
qu'il sollicite dans l'inscription dont il s'agit. »
La
modification est donc faite encore une fois en remplaçant une pierre
où
était gravée le début du nom SERRURIER.
Une pierre où étaient gravées
les 3 premières lettres SER est retirée pour être remplacée par une
pierre
sur laquelle sont gravées les 2 lettres SE,
l'ajustement entre
la nouvelle et l'ancienne pierre se faisant au niveau de la barre
verticale du R restant.
Cette correction s'est faite au détriment de la
symétrie :
le nom SERURIER n'est plus maintenant centré à sa place.
Cela se voit très bien en comparant cette inscription à celle du nom de
MARMONT,
trois places au-dessous. Le T final de MARMONT
est au même niveau
vertical que le R final de SERURIER.
Par contre le M initial de MARMONT
est nettement plus à gauche
que le S initial de SERURIER.
On note pour BEAUHARNAIS dans la même colonne 24, un
petit e.,
sculpté au-dessus du B de BEAUHARNAIS.
Le but est de bien montrer que le nom inscrit
correspond à celui d'Eugène de Beauharnais
et non à celui de son père Alexandre de Beauharnais,
général de division commandant en chef de l'armée du Rhin en 1793
et qui aurait très bien pu
être inscrit sur l'Arc de Triomphe.
Mais contrairement à CHASSELOUP-LAUBAT, il semble que ce ne
soit pas un ajout
et que cette inscription n'ait jamais été modifiée.
Il y a plusieurs raisons
pour expliquer cette inscription :
avec onze lettres le nom de BEAUHARNAIS
est le plus long nom de
la colonne 24 et compte tenu de la tailles des lettres,
il n'y avait pas de place pour inscrire
une autre lettre E avec un point après le E,
sans déborder vers les bords extérieurs de la
colonne 24.
■ D'ELBHECQ
Pour D'ELBHECQ
en colonne 33, une photo prise avant 1849 montre que le nom inscrit
était DELBECQ.
Le 20 septembre 1849, Paul du Chambge
de Liessart, parent du général du Chambge d'Elbhecq,
écrit au ministre
de la Guerre pour réclamer la correction de ce nom inscrit, DELBECQ.
Après
vérification et avec l'assurance que cette modification se fera « sans
causer au monument de grave détérioration »
les ministres de la Guerre
et des
Travaux publics autorisent l'architecte Blouet à effectuer cette
modification le 30 octobre 1849.
Alors que pour PIJON et BONET, le
nouveau nom à
inscrire était moins long que celui inscrit initialement,
il n'y avait
pas de problème après changement du bloc de pierre pour inscrire le
nouveau nom sur
ce bloc.
Ce n'est pas le cas pour D'ELBHECQ dont l'inscription occupe
une plus grande place.
Sachant que pour respecter l'esthétisme des
inscriptions,
il n'était pas possible de réduire la taille des lettres,
la solution
retenue a été de faire déborder l'inscription de part et d'autre du
nouveau bloc de pierre,
ce que l'on voit encore très bien aujourd'hui.
■ DELEGORGUE
Le nom DELEGORGUE, inscrit en colonne 27, quant à lui a perdu son S
qui a été rebouché et que l'on voit encore.
■ DUGUA
Le nom DUGUA, inscrit en colonne 25, avait été écrit DAGUA.
On voit encore le A rebouché sous le premier U de DUGUA.
■ RIGAU
Le nom de RIGAU, inscrit en bas de la colonne 10, avait été écrit BIGAU.
On devine encore un B dans la partie basse de la lettre R qui a subi un léger
enlèvement de matière avant rebouchage.
Pour 7 des modifications, le livret de J. Thierry
et G. Coulon Notice historique de l'Arc de Triomphe de l'Étoile publié en 1838
et celui de M. Maurbrun
Esquisses en vers de l'Arc de Triomphe de l'Etoile
publié en 1837,
donnent la liste des 384 inscriptions de 1836 ; ils
indiquent bien dans les tableaux de présentation,
les inscriptions
telles quelle étaient avant corrections :
CHASSELOUP, PIGEON, BONNET,
ABBI, DELBECQ, DELEGORGUES, SERRURIER.
Pour LEDRU DES ESSARTS, le
premier livret indique LEDRU Darts, le second DEBRU Darts.
Pour Eugène
de BEAUHARNAIS, c'est bien E. BEAUHARNAIS qui est indiqué.
Pour
BELLIARD, il n'y a aucun signe distinctif indiquant un homme tué au
combat mais le trait sous le nom de BELLIARD
a bien été corrigé après
une visite de Saint-Cyr-Nugues sous les voûtes de l'Arc de Triomphe en
1836 - 1837.
Il a en effet écrit une note signalant cette erreur en
même temps que celle de la mauvaise inscription de
ABBI au lieu de
ABBÉ.
. Pour DUGUA bien orthographié dans les livrets précédents,
il est
difficile de savoir si la correction a été faite juste après
l'inscription ou quelque temps après.
Enfin pour KNIAZIEWICZ et
RIGAU inscrits en 1841, ils ne figuraient bien sûr pas dans les livrets
publiés en 1837 et 1838.
Par contre dans les éditions de 1844 et de
1847 de la Notice historique de l'Arc de Triomphe de l'Étoile
les inscriptions de 1841 et 1842 y figurent. KNIAZIEWICZ est correctement orthographié.
Quant à
RIGAU, il est inscrit sous le nom de BIGAU en 1844 et de RIGAU en 1847,
ce qui confirme que la
correction de BIGAU en RIGAU s'est faite plusieurs années après l'inscription de 1841.
Quant à
DELEGORGUE, il est inscrit avec le S terminal aussi bien en 1844 qu'en 1847.
Les 12 corrections mentionnés ici pour
CHASSELOUP-LAUBAT, BELLIARD, PIJON, BONET, LEDRU DES ESSARTS, ABBÉ,
KNIAZIEWICZ, D'ELBHECQ, DELEGORGUES, DUGUA, RIGAU et SERURIER
ne
correspondent qu'aux corrections qui sont encore visibles de nos jours.
Les ajouts de traits sous les noms de BESSIÈRES, DUROC et CHAMORIN
sont
connus mais n'ont laissés aucune trace visible.
Il en existe peut-être
d'autres. Si vous en connaissez, n'hésitez pas à prendre contact avec
moi :
Enfin, on note des corrections concernant des lettes N qui sont
probablement des réparations après gravure.
Ces corrections ont été faites soit immédiatement après
gravure, soit quelques années après :
l'opération, comme pour la majorité des modifications, a
consisté à retirer la pierre supportant une ou deux lettres N
puis à rapporter une nouvelle pierre
par incrustation pour graver à nouveau une ou deux lettres N
En bas de la colonne 03, dans le nom de CHAMPIONNET, les deux N ont été remplacés.
Archives Nationales : F/21/1341 Arc de Triomphe 1835 - 1850 - F/21/1342 Arc de Triomphe 1841 - 1871
Service Historique de la Défense (Château de Vincennes) : dossiers CHASSELOUP-LAUBAT François Charles Louis (7Yd329 en particulier le document 18, lettre du 9 mai 1841) - CHASSELOUP (2Ye780) - PIJON (8Yd613) - SERURIER (6Yd18 en particulier les documents concernant l'Arc de Triomphe 25 (ex 91) et 26 (ex 92))
D. et B. QUINTIN : Dictionnaire des chefs de brigade, colonels et capitaines de vaisseau de Bonaparte Premier Consul, Paris, Édition SPM L'Harmattan, 2012
M. MAURBRUN : Esquisses en vers de l'Arc de Triomphe de l'Etoile, précédée d'une dédicace à l'armée, Paris, F.-M. MAURICE Éditeur, 1837
J. THIERRY et G. COULON : Notice historique de l'Arc de Triomphe de l'Étoile, Paris, J. THIERRY, ROSSELIN, éditions de 1838, 1844, 1847