La famille de Léonard HUARD

Au moment de son décès le 7 septembre 1812 à la bataille de la Moskowa, le général Léonard HUARD ne s'est pas marié et n'a pas eu d'enfant. Grâce à ses 2 frères et sa soeur, ses neveux et nièces puis ses petits neveux et nièces, sa mémoire et en particulier ses lettres ont pu être conservés jusqu'à nos jours.

1. Son frère Jean-Baptiste Guillaume HUARD (Mortain 23.10.1765 - Leipzig 18.10.1813)

Fils aîné de Thomas et de Marie Renée Anne LEMONNIER des ROCHERS, il est baptisé le 24 octobre 1765 à Mortain. Son parrain est Guillaume LE HERPEUR prêtre et cousin maternel de Jean-Baptiste, sa marraine est Jeanne BARBOT épouse DU BOURG. Jean-Baptiste Guillaume HUARD est soldat le 4 janvier 1785 dans le régiment de Lorraine puis caporal le 1er septembre 1789, sergent le 26 août 1791 dans le régiment de Lorraine devenu le 47e à l'armée du Rhin. Il passe ensuite à l'armée de Sambre et Meuse dans la 94e demi-brigade où il est nommé sergent-major le 7 décembre 1793 puis sous-lieutenant le 31 juillet 1795. Il est nommé lieutenant le 20 février 1800 à l'armée d'Italie dirigée par MASSENA puis par BRUNE. Le 23 octobre 1800, il est réformé. Il épouse le 23 novembre 1801 Susanne Antoinette HERMAN (Boulay 23.2.1779 - ) à Boulay en Moselle, avec laquelle ils n'auront aucun enfant. Il réintègre l'armée le 1er août 1802 dans son ancien régiment devenu 2e régiment d'infanterie de ligne. Il est à la Grande Armée en 1806-1807 dans le corps d'observation de BRUNE. Il est nommé capitaine le 30 juin 1807 et sert en Espagne à l'armée de Catalogne de 1808 à 1811. En 1812, il fait la campagne de Russie sous les ordres d'OUDINOT et participe à la bataille de Polotsk. En 1813, il est en garnison à Besançon après une retraite de Russie qui, selon ses dires, l'« a abîmé totalement » et l'a mis « dans l'impossibilité d'entrer en campagne ». Malgré cela, il repart en Allemagne le 4 juillet 1813 toujours dans le 2e régiment de ligne qui fait partie du 2e corps sous les ordres de VICTOR. Il participe aux batailles de Dresde puis de Leipzig où il est blessé aux deux jambes. La gravité de ses blessures nécessite une amputation qui lui est fatale. 3 lettres du capitaine Jean-Baptiste Guillaume HUARD ont pu être conservés jusqu'à nos jours (Fonds HUARD-BARBOT documents n° 9 à 15).

2. Son frère Jean HUARD (Mortain 5.1.1767 - Lorient 12.10.1821)

Second fils de Thomas et de Marie Renée Anne LEMONNIER des ROCHERS, Jean HUARD est employé en 1787 à la régie générale des impôts à Vire sous les ordres de M. LECOCQ puis il s'installe rue des Fontaines à Lorient où il est au moins depuis 1795, employé civil de la Marine au port de Lorient. Il se marie, selon contrat du 14 août 1795, à Lorient avec Marie LECOINTE (Lorient 8.6.1777 - Vannes 31.5.1852) avec qui ils auront 5 enfants. Ils habitent au n° 1 de la rue des Colonies à Lorient. Le travail de Jean HUARD s'oriente ensuite vers le négoce (parts de navire dans La Maria, L'Eudoxie etc.) ce qui le met en situation très difficile lors du blocus contre l'Angleterre. Le 18 août 1810, il se déclare en faillite au tribunal de commerce de Lorient. Le compte définitif de sa faillite est prononcé le 14 janvier 1811, ce qui ne l'empêche pas de faire partie du conseil municipal de Lorient en juillet 1811, sous la direction du maire François MONISTROL. Cette même année 1811, il se rend en Italie chez son frère Léonard en poste à Udine. En 1812, il effectue plusieurs voyages (Paris, Saint-Servan,Vire) avant de s'installer pendant près de 11 mois à l'hôtel de la Providence, au 64 rue d'Argenteuil à Paris. C'est de là qu'il s'occupe de la succession de son frère tué à la Moskova le 7 septembre 1812 et qu'il effectue les premiers partages. Il s'occupe aussi de la transmission du titre de son frère, de baron Saint-Aubin,  à son fils Antoine Aristide. Il obtient cette nomination de baron pour son fils le 15 juillet 1813. En 1818, il a retrouvé du travail comme chef du bureau des finances à la préfecture de Vannes. Le 10 janvier 1821, il est nommé par ordonnance du roi, conseiller de préfecture mais il décède brutalement le 12 octobre 1821 à Lorient. Jean HUARD nous a transmis 16 lettres et  des notes (Fonds HUARD-BARBOT documents n° 21 à 85).

3. Sa soeur Marie Magdelaine HUARD (Villedieu-les-Poêles 21.8.1771 - Saint-Servan 28.4.1859)

Dernière des 4 enfants de Thomas et de Marie Renée Anne LEMONNIER des ROCHERS, Marie Magdelaine est souvent appelée Manon par son frère Léonard et Manette par son frère Jean. Elle  épouse le 29 septembre 1796 Jacques BARBOT   (Gathémo 28.12.1767 - Saint-Servan 16.4.1836) apothicaire à Vire où ils habitent rue de l'Orient au moins jusqu'au 6 juillet 1797, date de naissance de leur fille aînée Catherine Clémence. Ils s'installent ensuite, probablement vers 1798, à Saint-Servan où naissent leurs sept autres enfants. Ils habitent rue des Bas Sablons. Jacques BARBOT est apothicaire puis pharmacien. Après le décès de son frère Jean, Marie Magdelaine et son mari suivent activement les dossiers de la succession du général HUARD. Elle nous laisse 7 lettres et son mari 12 lettres et une note (Fonds HUARD-BARBOT documents n° 270 à 289).

4. Son neveu et ses nièces : les enfants de Jean et Marie HUARD

Leur fille aînée Laurence Adelaïs dite Anaïs est religieuse à l'Oratoire d'Angers. Elle nous laisse 2 lettres dont une pour féliciter son père pour les démarches entreprises à Paris pour obtenir le titre de baron Saint-Aubin pour son frère (Fonds HUARD-BARBOT documents n° 122 et 123).

Leur seconde fille Marthe Zoé dite Zoé est née 13 janvier 1798 à Lorient. Comme sa soeur aînée, elle est appelée « ma petite nièce au nom grec » par leur oncle Léonard. Elle est en charge de la maison de l'abbé Hippolyte Charles ROLLAND DUNODAY à Penhouët près de Ploërmel jusqu'au décès de ce dernier en 1851. Le 9 septembre 1853, elle signe un contrat de mariage avec Pierre François Marie BÉGUIN inspecteur des postes en retraite qui est veuf avec un enfant. Elle habite avec son mari rue du Port à Vannes. Elle décède, veuve,  rue Porte Prison à Vannes le 27 novembre 1873. Elle laisse une lettre adressée à sa soeur Eudoxie (Fonds HUARD-BARBOT documents 124 à 132).

Marthe Zoé HUARD photographiée vers 1863  - Photo CARLIER 23 place Napoléon à Vannes

 

Leur troisième enfant est Antoine Aristide HUARD né à Lorient le 13 juin 1801. En 1811, il est probablement adopté par son oncle Léonard pour pouvoir hériter de son titre de baron de l'Empire. Le 1er juillet 1813, il est nommé baron avec une dotation de 4000 Francs sur le Hanovre, comme son oncle. Sa dotation est transférée sur les États romains (département de Rome) le 14 août 1813. Son titre est confirmé par Louis XVIII le 25 novembre 1814 et transformé en rente annuelle de 1000 Francs le 22 mai 1816. Antoine Aristide fait des études de droit et connaît l'anglais après avoir été au collège à Pontivy. Il fait carrière dans l'administration et habite à Vannes au 9 rue Porte Prison. Il est chef de division à la préfecture de Vannes en 1852. Grâce à son père qui a suivi les dossiers de la succession de Léonard HUARD, Aristide connaît les démarches à faire et c'est lui qui s'occupe de la succession du général Jean-Edmond FILHOL de CAMAS décédé à Saint-Avé près de Vannes le 29 mars 1854. Il prend sa retraite le 1er janvier 1856 et meurt le 28 mai 1867 à Vannes. Nous avons 21 lettres ou notes de lui (Fonds HUARD-BARBOT documents n° 133 à 175).

Probablement Antoine Aristide photographié vers 1863 (ou Pierre François Marie BÉGUIN, le mari de Zoé HUARD) - Photo F. CARLIER 16 place Napoléon à Vannes, Représentant du Panthéon de l'ordre Impérial de la Légion d'honneur pour le département du Morbihan

 

Leur quatrième enfant Anne Eudoxie HUARD dite Eudoxie est née en 1803. Elle habite avec sa plus jeune soeur à Vannes au 9 rue Porte Prison qui devient après 1868 le 1 rue Porte Prison. Elle sont locataires de ce logement mais les difficultés financières se multiplient après le décès d'Antoine Aristide qui les aidait. Eudoxie décède le 10 mai 1882 à Vannes après 8 ans de maladie (Fonds HUARD-BARBOT documents n° 217 à 221).

Anne Eudoxie photographiée vers 1863 - Photo F. CARLIER 23 place Napoléon à Vannes

 

Leur cinquième et dernier enfant Élisabeth Marie Thérèse HUARD dite Bethzé est née en 1810. Après le décès de sa soeur Eudoxie, elle demande, le 8 juillet 1882, au préfet du Morbihan, un secours financier annuel de 200 Francs. N'étant pas mariée et n'ayant pas eu d'enfant comme son frère et ses soeurs, elle est la dernière héritière de la famille HUARD. C'est elle qui, la première, s'occupe de trier les papiers provenant de son oncle Léonard, ainsi que ceux de ses parents, de son frère et de ses soeurs. Elle nous a transmis 2 lettres, un poème et plusieurs notes (Fonds HUARD-BARBOT documents n° 222 à 233).

Élisabeth Marie Thérèse HUARD dite Bethzé photographiée en 1863 - Photo F. CARLIER 23 place Napoléon à Vannes - Au dos de la photo figure la phrase suivante : « À mes bons parents BARBOT, souvenir d'amitié, signé Bethzé HUARD, Vannes le 22 juillet 1863 »

 

5. Ses neveux et ses nièces : les enfants de Marie Magdelaine, née HUARD et de Jacques BARBOT

Leur fille aînée Catherine Clémence est née le 6 juillet 1797 à Vire. Le 22 janvier 1818, elle épouse à Saint-Servan Philippe Joachim MICOUIN (Port-Louis en île de France (île Maurice) 11.6.1794 - La Savane (île Maurice) 6.1.1870) capitaine au long cours. Ils ont 4 enfants tous nés rue des Bas Sablons à Saint-Servan et tous décédés en l'île Maurice : Édouard (18.10.1818 - 20.5.1867), Clémentine Marie (1.5.1820 - 28.12.1855), Eugène Hugues (29.4.1827 - 6.5.1893), Émile François (18.8.1828 - 14.8.1898). En 1839, ils s'installent tous dans l'île Maurice. Catherine Clémence décède à La Savane, comme son mari, le 14 septembre 1881. Voici une présentation un peu plus complète de la jeunesse de Philippe Joachim MICOUIN, écrite par son arrière-arrière-petite-fille Françoise MICOUIN :

« Philippe Joachim MICOUIN a une enfance qui, aujourd'hui, paraît bien aventureuse. Très jeune (le 1er mars 1805), il embarque sur la frégate de 12 la Sémillante du capitaine de vaisseau MOTARD. Il sert à la timonerie. La frégate atteint Manille le 30 mai où MOTARD est chargé d'informer le gouverneur des Philippines de l'état de guerre de l'Espagne avec l'Angleterre. Partant vers Acapulco pour embarquer la cargaison annuelle de piastres des Philippines, la Sémillante repousse le 2 août, près du détroit de San-Bernardino, la frégate de 18 Phaeton et le brick Harrier. Mais la Sémillante est endommagée et l'arsenal de Cavite bloqué par les anglais. MOTARD rallie l'Île de France en novembre 1805.

Deuxième croisière d'avril à novembre 1806 vers Ceylan et Sumatra. MOTARD coule deux navires, en ramène trois à l'Île de France.

Troisième croisière de janvier à avril 1808. Prise de navire au sud de Ceylan. Un combat long et indécis s'engage avec la frégate de 18 Terpsichore. MOTARD est grièvement blessé. Son second, DUBURQUOIS, dégage le navire et regagne l'Île de France. La Sémillante, délabrée et quasi irréparable est vendue au commerce. C'est alors que Robert SURCOUF, furieux car le Gouverneur DECAEN vient de réquisitionner son brick-corsaire le Revenant pour les besoins de la guerre, reprend la Sémillante à son compte, la rebaptise le Charles en mémoire de son frère aîné décédé au Port Louis en 1805 et l'arme en aventurier. Le Charles quitte Port Louis le 20 novembre 1808. Philippe Joachim MICOUIN est à son bord. Après avoir échappé à un vaisseau anglais au large du Cap et forcé le blocus de Brest, le Charles jette l'ancre devant Solidor, à Saint Servan le 5 février 1809. Sur le rôle des passagers du Charles, il est noté que Philippe Joachim MICOUIN est venu en France pour son éducation. SURCOUF le leste d'un certificat qui affirme que « Joachim MICOUIN a bien rempli ses devoirs de pilotin pendant la traversée du susdit navire qui a duré environ 4 mois ».

En France, Philippe Joachim MICOUIN navigue encore sur l'Eugène, sur le Regulus, sur la Gloire où, aspirant de 2e classe en 1811, il retrouve le capitaine de frégate ROUSSIN, ancien enseigne de MOTARD, futur amiral, forceur des passes du Tage en 1831, pair de France, ambassadeur et deux fois ministre de la marine... Ce ROUSSIN délivre en 1812 un excellent certificat à Philippe MICOUIN « Je soussigné, capitaine de frégate, commandant La Gloire et membre de la légion d'honneur, certifie que le nommé Joachim MICOUIN, aspirant de 2e classe, a servi sous mes yeux sur la frégate la Sémillante où j'étais officier, depuis le 1er mars 1805 jusqu'au 5 mai 1808, qu'il a fait sur cette frégate en qualité de novice toutes les campagnes de cette époque, c'est à dire une aux Philippines, et deux croisières de cinq mois chaque sur les côtes des Indes, qu'il a en outre pris part à trois combats très importants, dont deux contre des forces très supérieures et où cependant la Sémillante a toujours eu l'avantage, enfin qu'il sert actuellement sous mes ordres sur la frégate la Gloire, depuis le 16 décembre 1811 et que j'ai eu souvent l'occasion de remarquer en lui un zèle et une intelligence qui promettent un bon officier - À bord de la Gloire, au Havre, le 15 septembre 1812 ».

A la chute de l'Empire, Philippe Joachim MICOUIN débarque à Brest le 6 mai 1814. Il va avoir 20 ans et poursuivra une carrière d'officier de la marine marchande vers la Nouvelle Orléans, mais le plus souvent vers l’île Bourbon. En 1817-1819, il est second capitaine sur la Juliette, un trois-mâts qui appartient à son père Jacques. Le capitaine en est Guillaume-Marie ANGENARD, un valeureux corsaire de la grande époque.

Le 8 avril 1820, il est reçu à l'examen de Saint Servan, n° 6 de la première série et nommé capitaine au long cours. Enregistrement au bureau des classes à Saint Malo et sur la matricule du ministère : n° 216.

Il est marié. Il a déjà deux enfants, mais il est plus souvent en mer qu'à Saint Servan. Il fait souvent le voyage vers l’île Bourbon. »

Philippe Joachim MICOUIN   (CHAMBAY photographe)

Leur second enfant est Alexandre Jean Thomas BARBOT, né à Saint-Servan le 31 mars 1799. Avec Antoine Aristide HUARD, c'est ce neveu dont le général HUARD s'occupe particulièrement de l'éducation. Il aide même sa soeur à financer ses études. Alexandre est en 1816, enseigne de vaisseau sur les bricks la Gazelle et la Blanche. Il épouse le 16 janvier 1822 à Rivière Noire (île Maurice) Jeanne Perrine Charlotte TERRIEN qui lui assure une descendance sur l'île Maurice.

Leur troisième enfant Émile Marie Victor BARBOT, né le 21 juillet 1800 à Saint-Servan décède probablement avant 1807.

Leur quatrième enfant Éléonore Jules BARBOT, né le 27 novembre 1801 à Saint-Servan y décède le 4 février 1804.

Leur cinquième enfant Jules Edmond BARBOT, né le 20 novembre 1804 à Saint-Servan est agent de change et s'installe sur l'île de la Réunion en 1822. Il épouse en premières noces Marie Anne Suzanne Céleste de LANUX le 2 mai 1827 à Saint-Paul. Ils ont 6 enfants puis elle meurt le 22 septembre 1845. Jules Edmond se remarie à Sainte Suzanne le 19 juin 1846 avec Françoise Euphémie Noémie FOUCQUE avec laquelle ils ont 12 enfants. Jules Edmond décède à Saint-Pierre de la Réunion le 26 février 1880. Quant à sa femme elle décède en 1922 à 94 ans.

Leur sixième enfant Émile Victor BARBOT est né le 27 mars 1807 à Saint-Servan. Il fait des études de pharmacie et reprend la pharmacie de son père à Saint-Servan. Il épouse Thérèse Marie CHEVALIER le 15 février 1843 à Saint-Servan. Ils ont 10 enfants. Après le décès de Bethzé (Élisabeth Marie Thérèse) HUARD, c'est Émile Victor qui recueille les papiers et l'héritage HUARD (le tableau du général HUARD, sa montre etc.). Il meurt à Saint-Servan le 13 avril 1885 (Fonds HUARD-BARBOT documents n° 290 et 291).

Émile Victor BARBOT - Photo HELIOS 9 rue Cadet Paris

Thérèse Marie CHEVALIER - Photo HELIOS 9 rue Cadet Paris

Leur septième enfant Adelina Léonore BARBOT née le 7 septembre 1808 à Saint-Servan épouse Michel François BARBOT le 18 juillet 1837. Michel François BARBOT  est sans doute un parent éloigné qui a été timonier en 1817 sur le trois mats la Juliette appartenant à Jacques MICOUIN. Adelina décède le 17 février 1885 en laissant des enfants.

Leur huitième enfant Marie Louise BARBOT est née à Saint-Servan le 9 septembre 1811.

 

6. Ses petits neveux et nièces : les enfants d'Émile Victor et Thérèse BARBOT

Leur fille aînée est Marie Louise BARBOT née le 4 août 1844 à Saint-Servan.


E. POTTIER, photographe à Saint-Malo


Leur second enfant est Émile Marie Joseph BARBOT né le 19 mars 1846 à Saint-Servan. Il est pharmacien comme son père. Il épouse le 30 juin 1880 à Saint-Servan Marie Caroline PIERRE avec qui ils n'ont pas d'enfant. Émile BARBOT est témoin du mariage de mes arrière-grands-parents Marie Edmond Philbert CHABOCHE et Sophie ROGERIE, le 22 juillet 1882.

Émile BARBOT, mobilisé en 1870
GUSTAVE, photographe au Mans, cliché n° 75143


E. POTTIER, photographe à Saint-Malo


Leur troisième enfant est Thérèse Marie Julie BARBOT née le 12 mars 1848 à Saint-Servan.


E. POTTIER, photographe à Saint-Malo


Leur quatrième enfant est Noémie Marie Eugénie BARBOT née le 15 mars 1850 à Saint-Servan.


E. POTTIER, photographe à Saint-Malo


Leur cinquième enfant est Ernestine Marie Antoinette BARBOT née le 7 janvier 1853 à Saint-Servan. Ernestine a fini sa vie comme religieuse chez les soeurs de Saint-Vincent de Paul à Clamart.


E. POTTIER, photographe à Saint-Malo


Leur sixième enfant est Louise Marie Émilie BARBOT née le 16 juillet 1855 à Saint-Servan. Elle est religieuse chez les soeurs de Saint-Vincent de Paul à Roubaix puis à Clamart.

Photo ELKAN rue du Collège Roubaix


Leur septième enfant est Aline Clémence Marie BARBOT née le 16 avril 1858 à Saint-Servan.


E. POTTIER, photographe à Saint-Malo


Leur huitième enfant est Juliette Marie Pepa BARBOT née le 29 septembre 1860.


E. POTTIER, photographe à Saint-Malo


Leur neuvième enfant est Alexandre Marie Antoine BARBOT né le 17 janvier 1864 à Saint-Servan. Il est médecin militaire en Algérie de 1890 à 1900, fait les campagnes de Chine en 1900 - 1901, du  Maroc en 1912 - 1913. Il décède à Saint-Servan le 10 février 1940 (Fonds HUARD-BARBOT documents n° 303 à 306).


Alexandre BARBOT, déjà en tenue militaire !
E. POTTIER, photographe à Saint-Malo


Alexandre BARBOT, médecin principal de 1ère classe

Originaux de ses décorations (Documents Arnauld DIVRY)

Médaille de commandeur de la Légion d'honneur  (Au recto RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 1870 - au verso HONNEUR ET PATRIE). Sur la photo ci-dessus, c'est la décoration qu'il porte autour du cou

 

   Médaille britannique de compagnon de l'Ordre de Bath, reçue à titre militaire le 19/11/1915 (Au recto et au verso TRIA JUNCTA IN UNO et ICH DIEN). Sur la photo ci-dessus, c'est la décoration que l'on voit en bas à droite.

 

Médaille coloniale militaire de Chine (recto). Sur la photo d'Alexandre BARBOT, c'est la médaille qu'il porte, en haut, au centre de la poitrine

 

Médaille coloniale militaire de Chine (verso).

 


Médaille coloniale militaire du Maroc (recto). Sur la photo d'Alexandre BARBOT, c'est la médaille que l'on voit, en haut, à droite


Médaille coloniale militaire du Maroc (verso)

 



Paire de vases à fond bleu en émaux cloisonnés avec des motifs de fleurs, de 21,5 cm de haut, achetés en Chine par Alexandre BARBOT en 1900-1901.
(Originaux Arnauld DIVRY)


Table de bois octogonale incrustée de nacre et d'ivoire, de 50 cm de haut, probablement acheté par Alexandre BARBOT au Maroc en 1912-1913.
Elle est assez voisine du modèle ci-dessous.
(Original Arnauld DIVRY)



Table de bois octogonale incrusté de nacre et d'ivoire, de 34,5 cm de haut provenat d'Égypte.
Elle est du XVIIIe siècle, Paris, Institut de France, musée Jacquemart-André, MJAP-M 658


Leur dixième et dernier enfant est Lucie Renée BARBOT née le 25 octobre 1866 à Saint-Servan. Elle est reçue dans la famille de son cousin qui est mon grand-père Pierre CHABOCHE pour s'occuper des enfants. Elle reste dans la famille CHABOCHE jusqu'à la fin de ses jours à Paris et à Sèvres où elle décède le 27 septembre 1945. Elle lègue tous ses biens à mon grand-père ainsi que ceux qu'elle avait reçu de son frère Alexandre et  peut-être certains de ses soeurs et de son frère Émile,  tous décédés et sans enfant. C'est grâce à elle que tous les documents HUARD et BARBOT ont pu être conservés et transmis jusqu'à nos jours.


E. POTTIER, photographe à Saint-Malo


Alexandre et Lucie BARBOT
E. POTTIER, photographe à Saint-Malo


Lucie BARBOT en 1918 ou 1919, au centre de la photo et levant le bras ; elle est à Sèvres entourée de membres de la famille CHABOCHE.

Les renseignements de cette page proviennent des 306 documents du fonds HUARD-BARBOT, de la consultation du dossier du capitaine Jean-Baptiste Guillaume HUARD au Service Historique de la Défense au château de Vincennes (dossier 2Ye 1999 1/3), de la recherche généalogique qu'a effectué Françoise MICOUIN sur les familles BARBOT et MICOUIN : pour plus de renseignements ou des corrections ou des ajouts sur ces familles   fmicouin@wanadoo.fr

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