Les usines DIVRY
L'usine de Sains-Richaumont (Aisne)
C'est aussi le siège social de
l'entreprise de 1902 à 1938. L'usine avec 251 métiers à tisser est achetée en 1902 par
Léon Divry. En 1938, après son décès survenu le 20 septembre 1935 à Fourmies, cette
usine est attribuée en partage, à mon grand-père Édouard, né le 17 décembre 1884, puis vendue
après sa mort le 23 mars 1939. L'usine est achetée par la société
Bourlet-Dandre qui devient en 1946 - 1947, la seule société de textile
de Sains-Richaumont, après le rachat des tissages Millet-Boivin et de
la société textile du nord de l'Aisne. Cette activité textile s'arrête
définitivement le 18 juin 1976. (Pour plus de précisions, voir
l'article sur l'histoire de Sains-Richaumont de Christian Lemaire de
décembre 2003 et prendre contact avec Brigitte Divry :
Le site industriel, sur 5200 m² existe toujours.
La première usine de Fourmies (Nord)
L'usine de filature est créée en 1852. Les bâtiments industriels sont pour la plus grande partie détruits après 1918.
L'usine de tissage de Fourmies (Nord)
Le
tissage est créé en 1875, le long de l'Helpe mineure à côté du bâtiment
précédent. Pendant la guerre de 1914-1918, l'usine est occupée par les
Allemands qui y installent un camp de prisonniers français. L'usine est
remise en route en 1923.
La société « Th. et L.
Divry & Cie S.A.R.L ». est fondée le 20 juin 1938, au capital
social de 75.000 francs. Léopold Divry, fils de Léon, né le 14 juillet
1895, apporte l’usine de tissage,
sise à Fourmies, comprenant un ensemble de bâtiments et de terrains
avec cour, jardins et dépendances d’une superficie de 88 ares 30
centiares, et tout un matériel de tissage et d’approvisionnement.
Les bâtiments sont vétustes. La chaufferie, les deux magasins
datent de 1852. La forge, les écuries, l’encollage datent de 1904.
Quant au bâtiment principal, il date de 1921. Enfin, le matériel, à
quelques exceptions près, date de 1920. Théophile Divry, fils de Léon,
né le 28 juin 1890, apporte
quelques maisons ouvrières sises à Sains-Richaumont, des valeurs
mobilières et des espèces pour une valeur de 375.000 francs. L’affaire
fourmisienne tourne
de juin 1938 au 10 mai 1940. Après les hostilités et l’occupation
du pays en octobre 1940, Léopold remet seul en route l’affaire
pour solder le compte de matière de la Maison
Divry et Cie, de février 1941 à novembre 1941. L’usine reprend
son activité le 15 mars 1947 avec deux gérants, Théophile et
Léopold Divry, L’aîné, Théophile, pour des raisons de santé,
a, suivant les statuts de la société, remis en délégation une
partie de ses pouvoirs à son propre fils, Stéphane Divry. En 1949, les
bureaux de vente à Paris changent d'adresse : le 54 rue de Paradis dans
le 10e arrondissement est remplacé par le 5 rue Bergère dans le 9e
arrondissement. En 1953, Léopold rachète les
parts de Théophile. Le tissage est totalement arrêté. En 1954, il
y a reprise partielle de l’activité avec 12 à 20 métiers en
marche puis 12 à 15 métiers en 1955. Faute de commandes suffisantes
et face aux charges énormes, le tissage ferme définitivement le 31
décembre 1973. Le magasin d’usine continue son activité jusqu’en
1988.
Il est tenu par Anne-Marie Divry, fille d’Henri et petite-fille
de Léopold.
Photo extraite du livre Fourmies et ses environs - Mémoires en images de Claude LOMPRET et Jérôme CHRÉTIEN, Alan Sutton, mai 2001
Intérieur de l'usine de tissage de laine d'Auguste Seydoux au Cateau-Cambresis, à 45 Km de Fourmies
(photo présentée à l'Exposition universelle de 1900)
L'aspect intérieur de cette usine est très proche de celui des tissages Divry.