VIALA

Joseph Agricol

Chef de la petite Garde nationale d’Avignon
(Avignon 22.2.1778 - Bonpas (Avignon) (Vaucluse) 8.7.1793)

Fils de François Hilarion Viala, marchand et revendeur, et de Marie Honorade Moureau,
Joseph Agricol Viala est baptisé le 23 février 1778 en l'église de Saint-Agricol à Avignon.
Il est souvent confondu avec son frère cadet, Mathieu Joseph Pierre Viala, né le 22 septembre 1780.
Son oncle Agricol Moureau rédacteur du Courrier d'Avignon et
administrateur du département du Vaucluse fait connaître l'histoire de Joseph Agricol Viala.
En juillet 1793, les Royalistes, occupant la rive gauche de la Durance marchent sur Avignon.
Les Républicains pour les arrêter décident de couper les câbles du bac de Bonpas.
Viala de la petite Garde nationale d’Avignon, dite de l’Espérance de la Patrie,
se propose de les couper à coups de hache. Il est tué au cours de la mission.
Marie Joseph Blaise de Chénier compose le 14 juillet 1794, l’hymne national
Le Chant du départ : « De Barra, de Viala, le sort nous fait envie ;
Ils sont morts, mais ils ont vaincu : Le lâche accablé d’ans n’a point connu la vie ;
Qui meurt pour le peuple a vécu. Vous êtes vaillants, nous le sommes ;
Guidez-nous contre les tyrans : Les républicains sont des hommes ;
Les esclaves sont des enfants. »
Viala est à l’origine de deux opéras : Agricol Viala, ou le jeune héros de la Durance
(1.7.1794) de Louis Emmanuel Jadin et
Agricol Viala, ou le héros de la Durance
(9.10.1794) d’Henri Montan Berton.
Une pièce de théâtre de Louis Philippon de La Madeleine s’appelle également
Agricol Viala ou le jeune héros de la Durance (1794).
Victor Hugo dans son poème Sur une barricade publié en 1872 dans L'année terrible cite Viala :
« Mais le rire cessa, car soudain l'enfant pâle ; Brusquement reparu, fier comme Viala ;
Vint s'adosser au mur et leur dit : Me voilà ! »

Avignon (84000) a une rue Viala. Paris donne en 1864,
le nom de Viala à une rue du 15e arrondissement.
Noves (13550) a une avenue Agricol-Viala.
Châteaurenard (13160) a une place Viala.
Marseille (13015) a un boulevard Viala.
Béziers (34500) a une rue Joseph-Agricol-Viala.
Lyon (69003), Saint-Quentin (02100), Brest (29200) ont une rue Viala.
Cavaillon (84300), Nîmes (30000), Tours (37000) ont une impasse Viala.
Boulogne-sur-Mer (62200) a un monument dédié à Joseph Agricol Viala.
Le nom VIALA est inscrit en 1836 sur l'Arc de Triomphe, pilier est, colonne 18.
Viala, mort à 15 ans, est le seul nom d’enfant inscrit parmi ceux des héros de l’Arc de Triomphe.



Joseph Agricol VIALA
Extrait de La Maraîchine Normande
: La légende héroïque de Joseph-Agricol Viala par Marcel HASQUENOPH - 17-11-2013





copie de l'acte de baptême de Joseph Agricol Viala (copie fournie par  Pascal Gendreau)



Copie de l'acte de baptême de son frère Mathieu Joseph Pierre Viala (copie fournie par Pascal Gendreau)




■ La mort de VIALA

1. - C'est visiblement animé par l'exemple de cet oncle militant (Agricol Moureau),
que le jeune Agricol Viala était devenu commandant de la petite garde nationale avignonnaise,
dite « Espérance de la Patrie ».
À ce titre, mais plus encore de sa propre initiative, il s'est joint aux gardes nationaux avignonnais
chargés d'interdire le franchissement de la Durance par les troupes rebelles des fédéralistes marseillais,
lors de leur offensive du début de juillet 1793.
En essayant, semble-t-il de sectionner les cordages du bac de Bompas
pour en interdire l'usage aux Marseillais, Agricol Viala est tombé victime d'une décharge,
achevé ensuite son corps a été à la rivière.
Cet épisode qui ne fait honneur ni aux Marseillais ni même au courage des adultes
de la troupe avignonnaise, a été controversé par toute une tradition hostile
d'« érudition » locale désireuse d'établir que l'enfant avait provoqué l'adversaire
par des gestes grossiers. En fait, à travers la mémoire de Viala,
il semble bien que ce soit celle de l'« homme rouge », Agricol Moureau
qu'on ait souhaiter attaquer, contribuant à entretenir l'oubli sur un héros de la lutte
« contre le Vendéisme et le Fédéralisme », jusqu'à ce que l'historiographie
et la littérature scolaire de la Troisième République ne contribuent
à réhabiliter tardivement, en l'associant définitivement à Bara
au rang des exemples d'héroïsme juvénile.


(extrait du Dictionnaire historique de la Révolution Française d'Albert Soboul, Paris, Presses Unitaires de France, 1989
et selon M. Vovelle « Agricol Viala ou le héros malheureux » dans Joseph Bara (1779-1793), 1981)


Pour la date de la mort de Viala, Albert Soboul indique le 8 juillet 1793
et Christine Peyrard le 5 juillet 1793.







2. - Le Dictionnaire des noms de rues de Paris donne la version suivante de la mort de Viala :
En 1793, les royalistes montèrent de Marseille vers sa ville natale ;
il fut décidé de couper les câbles qui retenaient les pontons à la rive droite de la Durance,
près d'Avignon. Sans hésiter, le jeune garçon se précipita seul,
et entreprit de couper les câbles à coups de hache.
Mais les royalistes arrivèrent aussitôt et tuèrent Viala avant qu'il ait pu achever son œuvre.
Les troupes favorables au roi traversèrent alors la Durance,
perçant de multiples coups de baïonnettes le corps de l'enfant déjà mort,
avant de le jeter dans la rivière. L'acte héroïque de Viala fut raconté
par son oncle Agricol Mureau (Moureau) ;
les urnes funéraires de notre jeune héros et celle du non moins jeune Bara
allaient être amenées au Panthéon, quand survint le 9-Thermidor qui empêcha la translation.










3. - Le Dictionnaire des Braves de Napoléon précise :
Les habitants d'Avignon tentèrent de les y arrêter (les Marseillais) ;
mais comme ils n'avaient point de canons pour défendre le passage,
et que depuis cinq mois on leur avait enlevé leur vieille artillerie papale,
ils furent foudroyés sans qu'il leur fût possible de riposter.
On résolut alors de couper les câbles de la barque :
c'était le seul expédient qui restât pour empêcher les Marseillais
de traverser la rivière ; mais ceux-ci devinant l'intention des républicains,
se réunirent en un seul point et firent un feu si bien nourri que les plus intrépides
n'osaient pas aller mettre à exécution ce projet.
Cependant le danger devenant toujours plus pressant,
le commandant avignonnais parcourt les rangs en demandant un homme de bonne volonté.
Un enfant de treize (quinze) ans, le jeune Viala,
se présente avec une assurance rare à son âge ;
mais on le refuse en applaudissant à son courage :
il s'en indigne, s'élance sur une hache qu'il saisit,
et à travers une grêle de boulets et de balles,
il parvient au pied du poteau auquel le câble est attaché.
Arrivé là, il dépose sa hache, et décharge sur l'ennemi le fusil
dont il est armé. Entraînés par son exemple, les républicains s'avancent,
le combat s'engage, et Viala ressaisissant sa hache,
frappe de son faible bras à coups redoublés sur le câble
que déjà il a coupé à moitié, lorsqu'une balle lui traverse la poitrine.
Il chancelle, et tombe en s'écriant :
« Qu'on ne le dise pas à ma mère, je meurs pour la liberté. » 




Peinture de Jacques François Joseph Swebach-Desfontaines (1769-1823) représentant Joseph Agricol Viala juste avant sa mort.


C'est sur cette peinture du peintre Swebach-Desfontaines dit Desfontaines
que l'on voit le mieux la scène du bac de Bonpas constitué par une barque
que l'on tire au moyen d'une corde attachée à celle-ci.




4. - Quant au Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, Pierre Larousse publie l'article suivant :











Buste de Joseph Agricol Viala par Noël Ruffier (1847-1921), 1888 - Musée de la Révolution française à Vizille (Isère)





Avignon entre 1790 et 1794

Depuis le XIVe siècle, Avignon est une possession des papes.
Mais le 12 juin 1790 la réunion d'Avignon à la France
est décidée malgré le refus du pape et une partie de la population
souhaitant maintenir des liens avec Rome.
Une petite guerre révolutionnaire s'engagea qui se termina
par l'annexion après un plébiscite où 102 000 des 150 000 votants
optèrent pour la France.
Annexés  le 12 septembre 1791, le comtat Venaissin et Avignon
furent le lieu d'une sanglante vengeance  des révolutionnaires
qui massacrèrent, dans la nuit du 16 au 17 octobre 1791,
plus de 60 partisans du pape détenus dans la prison de la Glacière.
Le pape Pie VI protesta en vain, le 3 mars 1792,
déniant aux peuples « le droit  de renverser les empires ».
L'oncle de Joseph Agricol Viala, Agricol Moureau,
répondit en publiant une brochure :
« Réflexions contre les protestations du pape Pie VI, relatives
à Avignon et au comtat Venaissin ».
Les droits inconstestables de la France sur cette petite province,
et le ridicule des prétentions de la cour de Rome
y sont démontrées géométriquement.
Cette brochure attira sur Agricol Moureau,
les calomnies de quelques Avignonnais ultramontains.
En été 1793, regrettant amèrement leur intégration
à un État devenu terroriste,
les Avignonnais rejoignirent la révolte fédérale inspirée par la Gironde.
Vaincus, ils eurent droit à un tribunal révolutionnaire spécial
qui envoya à la guillotine, de juin à août 1794,
332 « contre-révolutionnaires ».


(extrait de Histoire et dictionnaire de la Révolution française de Jean Tulard,
Jean-François Fayard et Alfred Fierro
et du Dictionnaire des Braves de Napoléon
du colonel Michel Molières et de Natalia Griffon de Pleineville)





■ Un autre VIALA

 

Blason de Sébastien Viala, chevalier de l'Empire le 22 octobre 1810


Le général de brigade Sébastien Viala (1763 - 1849) pourrait prétendre à la place
sur l'Arc de Triomphe sauf que le nom de Viala est souligné
indiquant un héros mort au combat, ce qui est le cas
de tous les noms inscrits en colonne 18,
sauf Chambure, nom qui n'est pas souligné mais qui n'est pas mort au combat.
Une erreur de nom non souligné semble peu probable en colonne 18.
De plus, tous les noms de ceux qui sont morts au combat et qui ont été choisis par
Saint-Cyr Nugues en 1836,
sont tous indiqués par une croix précédant
le nom et sont tous sont justifiés.
Ces croix ont été transformées en noms soulignés sur l'Arc de Triomphe.
Dans ce transfert, deux erreurs ont été faites.
Le nom BOURCIER sans croix devant le nom a été souligné.
Et, pour MIREUR, la croix précédent le nom et puis son nom souligné
semblent aujourd'hui non justifiés car MIREUR s'est suicidé,
mais tous pensaient et beaucoup pensent encore
qu'il a bien été tué par des Égyptiens
et non qu'il s'est suicidé : l'article Wikipedia sur MIREUR
par exemple indique qu'il a été tué.


Le général Sébastien Viala a été blessé grièvement d'un coup de feu au côté droit et pourrait avoir été laissé pour mort à la bataille d'Auerstaedt, le 14 octobre 1806. Le 5e bulletin de la Grande Armée du 15 octobre 1806, signale même que le colonel Viala a été tué à Iena. Ne serait-ce pas l'explication du nom Viala souligné ?

Le général Saint-Cyr-Nugues qui a choisi les noms à inscrire sur l'Arc de Triomphe en 1836 est directeur du personnel des opérations militaires au ministère de la Guerre en juillet 1834 puis membre de la commission chargée de réviser et de compléter le travail relatif à l'organisation de la défense nationale en novembre 1836. Il a facilement accès aux dossiers des officiers au ministère de la Guerre et peut sans problème vérifier que Sébastien Viala n'a pas été tué à Auerstaedt et qu'il touche une pension de retraite de général de brigade en 1836. L'erreur qu'aurait pu commettre Saint-Cyr-Nugues paraît improbable. De plus, dans les tableaux de la noblesse d'Empire, Sébastien Viala y apparaît comme chevalier de l'Empire le 22 octobre 1810.
Sébastien Viala n'a pas non plus été laissé pour mort à la bataille d'Auerstaedt, car Napoléon lui-même l'a nommé sur le champ de bataille d'Iena, général de brigade avec effet au 23 octobre 1806. On sait aussi que Napoléon n'avait pas voulu distinguer les batailles d'Auerstaedt et d'Iena, distantes de 20 Km l'une de l'autre et qu'il en faisait une seule et même bataille, même si Davout qui commandait seul à Auerstaedt a ensuite été nommé duc d'Auerstaedt le 2 juillet 1808.
Quant au 5e bulletin de la Grande Armée, rédigée le lendemain des batailles d'Iena et d'Auerstaedt, il ne peut pas être considéré comme exact à 100% ! Par exemple, ce bulletin signale 1 000 à 1 100  tués et 3 000  blessés, côté français. Dans les articles Wikipedia, à l'heure actuelle, il est indiqué, 2 480 morts français à Iena et 4 350 morts, blessés ou disparus français à Auerstaedt. Saint-Cyr Nugues connaissait l'imprécision de ces bulletins militaires et avait été choisi par Thiers pour établir la première liste de noms gravés sur l'Arc de Triomphe, pour la rigueur de ses articles militaires.




État des services de Sébastien Viala au 1er juillet 1810 et signé par lui-même :
en bas de la première colonne : « Nommé général de brigade, sur le champ de bataille de Iena
Par S. M. L'Empereur ; commissionné le 23 octobre 1806 » (dossier SHD 8Yd1074)


Si le nom de Joseph Agricol Viala, mort au combat et héros du chant du départ a été choisi pour être inscrit sur l'Arc de Triomphe, pourquoi celui de Joseph Bara, enfant également mort au combat et héros du chant de départ, n'a-t-il pas été  retenu ?

Joseph Bara a été tué le 7 décembre 1793 à Jallais lors d'une attaque par les Vendéens. Il avait quatorze ans mais n'a jamais combattu à la tête d'une troupe comme Joseph Agricol Viala qui commandait la petite Garde nationale d'Avignon. Or Saint-Cyr-Nugues en choisissant les noms à inscrire sur l'Arc de Triomphe en 1836 indique qu'il a choisi « 384 militaires, les plus distingués parmi ceux de nos chefs qui ont combattu à la tête des troupes sous la République et sous l'Empire »Le choix du seul Joseph Agricol Viala paraît se justifier.


Saint-Cyr-Nugues dit lui-même dans sa lettre du 6 février 1836 qu'il a retenu pour être inscrit sur l'Arc de Triomphe, 384 militaires « soit comme généraux en chef ou maréchaux, soit comme commandants de corps d'armée et lieutenants-généraux, soit comme généraux de division, et même comme généraux de brigade et colonels, ceux-ci en petit nombre, mais choisis de préférence quand ils se recommandent par des services emminents, ou par une mort glorieuse sur le champ de bataille ». Comment Joseph Agricol Viala qui n'est pas colonel et qui est un enfant a-t-il pu être retenu pour être inscrit sur l'Arc de Triomphe ?

Saint-Cyr-Nugues a aussi choisi des personnages qui ne correspondaient pas aux critères définis : le lieutenant-colonel Beaurepaire tué lors du siège de Verdun en 1792, le chef d'escadron provisoire et aide de camp de Bonaparte, Sulkowski tué par des émeutiers au Caire en 1798 et surtout le capitaine et premier grenadier de la République La Tour d'Auvergne tué à Oberhausen en Allemagne en 1800. Aucun n'a atteint le grade de colonel mais le seul point commun est qu'ils ont tous les trois été tués dans des circonstances glorieuses face à l'ennemi. Alors pourquoi Joseph Agricol Viala dans les mêmes conditions de mort n'aurait-il pas été choisi ?



Joseph Agricol Viala, même s'il a commandé la petite Garde nationale d'Avignon est un enfant et c'est le seul au milieu de militaires reconnus. Comment Saint-Cyr-Nugues a-t-il pu être conduit à ce choix ?

Saint-Cyr-Nugues est écrivain / journaliste au Spectateur militaire et a lu ou consulté de nombreux livres dont probablement celui de Louis François L'Héritier Les Fastes de la Gloire ou Les Braves recommandées à la postérité, Monument élevé aux Défenseurs de la Patrie, par une Société d'hommes de Lettres et de Militaires, Paris, 1818-1824. Dans ce livre qui a été réédité sous le titre Dictionnaire des Braves de Napoléon en 2004, on peut noter que Joseph Agricole (et non Agricol) Viala y figure au tableau d'honneur mais pas Joseph Bara (ou Barra). On y trouve aussi le colonel Higonet tué à Auerstaedt mais pas Sébastien Viala. Y figure enfin le premier grenadier La Tour-d'Auvergne.




Y a-t-il eu des réclamations pour que le nom de Sébastien Viala soit inscrit sur l'Arc de Triomphe ?

Dans le dossier du général Sébastien Viala, fils de Louis Viala, maître charpentier, et de Marie, née Bessière, il n'y a aucune réclamation pour que le nom de Sébastien Viala soit inscrit sur l'Arc de Triomphe. C'est même l'inverse. Son épouse, Rose Julien, se plaint amèrement, le 26 avril 1812, au ministre de la Guerre, le duc de Feltre, qu'elle a été abandonnée par son mari, qu'elle a soigné leur fils Louis Sébastien, sous-lieutenant dans le 93e régiment (né le 24 septembre 1792 à Rodez, entré à l'École militaire de Saint-Cyr le 26 mai 1809, sous-lieutenant le 14 mars 1811, et qui a fait la campagne de Russie), blessé, sans aucun remerciement et sans aucune participation de la part de son mari. Elle sollicite une retenue pour elle, sur la solde de son mari.


Saint-Cyr Nugues n'a-t-il pas laissé un ou des documents indiquant sans hésitation qu'il avait choisi Joseph Agricol Viala et non Sébastien Viala ?

J'ai consulté le dossier de Saint-Cyr Nugues à Vincennes plusieurs fois et n'ai vu que des explications pour les généraux Colbert et Meunier. Pour Joseph Agricol Viala, il n'y a pas de dossier militaire. Par contre, le dossier de Sébastien Viala est très clair et l'état de ses services au 1er juillet 1810 figure en tête de ce dossier et je ne vois pas comment Saint-Cyr Nugues en 1836 aurait pu ne pas voir cet état de services et le choisir comme mort au combat !

A. D. Juillet 2018 - Décembre 2024



■ Mémoires républicaines en Vaucluse




À l'occasion de l'exposition Mémoires républicaines en Vaucluse,
la mémoire « douloureuse »
de la réunion d'Avignon
et du Comtat Venaissin
à la France jusqu'à la chute de Robespierre (1791-1794),
du 20 mai au 19 septembre 2021, à Fontaine-de-Vaucluse (84800),
un livre sous la direction d'Ève Duperrey et de Bruno Poinas,
est publié aux éditions Mare et Martin.
En voici un extrait écrit par Christine Peyrard :
Jeunesse Héroïque, Héroïsation de la Jeunesse
où figurent Joseph Agricol Viala et l'inscription
de son nom sur l'Arc de Triomphe (pages 159 et 162 /163)


A.D. Septembre 2021



Service Historique de la Défense à Vincennes : dossier Sébastien VIALA (8Yd1074) - Louis Sébastien VIALA (2Ye4096-26)

E. DUPERREY, B. POINAS : Mémoires républicaines en Vaucluse, Mare et Martin, 2021

P. LAROUSSE : Grand dictionnaire universel du XIXème siècle, Paris, Administration du Grand dictionnaire universel, 1865 à 1878

M. MOLIÈRES, N. GRIFFON de PLEINEVILLE : Dictionnaire des Braves de Napoléon, Paris, Le Livre chez vous, 2004

A. SOBOUL : Dictionnaire historique de la Révolution française, Paris, P.U.F., 1989

B. STÉPHANE : Dictionnaire des noms de rues, Mengès, 1978 - (rues de Paris)

J. TULARD, J.-F. FAYARD, A. FIERRO : Histoire et dictionnaire de la Révolution française, Paris, Laffont, 1988


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