Les usines
1. L'usine La Salamandre à Clichy (Hauts de
Seine)
Ouverte probablement depuis 1900,
c'est l'usine principale.
Elle est située proche de la Seine sur une
surface au sol qui représente 7414 m².
L'entrée principale est au 54
rue du Réservoir devenue depuis la rue Médéric.
De cette usine sont
sorties la majorité des 700 à 800 000 salamandres fabriquées.
Les
salamandres sont assemblées à partir de pièces en fonte venant des
différentes usines des Ardennes
et les travaux de finition sont
effectués à Clichy (émaillage, nickelage, montage des décors en faïence...).
En
1914, les usines des Ardennes sont occupées par les Allemands,
ce qui
oblige l'usine à se reconvertir complètement.
Dès décembre 1914, elle
fabrique des pièces pour les obus de 75 mm :
douilles à visser, tubes
cylindriques avec contôle des dimensions au 1/10 mm.
En février 1915,
l'usine tourne jour et nuit.
En juillet 1915, avec de nouveaux tours,
Edmond CHABOCHE envisage de fabriquer des obus de 155 mm.
Le 5 octobre
1922 est inaugurée la
fonderie (Rosa Margarita RIVAS-CHABOCHE Parcours d'une Vie page
120 - Jean-Luc MÉLOT. Autun, juin 2015).
L'objectif est d'éviter la
rupture d'approvisionnement en pièces de fonte, comme ce qui s'était
passé entre 1914 et 1918.
Dans cette fonderie, on peut trouver, en
1940, quatre machines à mouler Durlach, à tête mobile, deux machines à
mouler Durlach à tête fixe,
deux machines à mouler Durlach à
renversement et deux machines à mouler Baillot à tête fixe.
L'usine
occupe environ 200 personnes jusqu'en 1925. Puis les effectifs
diminuent progressivement.
Entre 1948 et 1952, il y a environ 90
personnes dirigées par André CHABOCHE, sous les ordres de mon
grand-père Pierre CHABOCHE.
Parmi elles, il y a 3 contremaîtres dont
MM. CHATRAIN et DENJEAN, habitant sur le site de l'usine comme André
CHABOCHE.
Durant cette période l'activité principale est la fabrication
de radiateurs électriques à quartz, de chaufferettes et de cuisinières
électriques.
L'usine est fermée au moment de la liquidation de
l'entreprise fin 1953, début 1954.
Original Cécile Mélot
L'entrée de l'usine rue du Port vers 1950 donnant sur la grande cour.
On voit très bien la maison LEVIEZ qui a trois fenêtres sur cour et une fenêtre sur rue
et la maison d'André et Thérèse CHABOCHE qui a remplacé la maison CHATRAIN
qui a deux fenêtres à l'étage, les plus à droite sur la photo.
Au rez-de-chaussée sur rue, la première porte à droite du portail est l'entrée de la maison LEVIEZ.
La deuxième porte à droite du portail est l'entrée de la maison CHATRAIN puis d'André et Thérèse CHABOCHE.
La dernière porte à droite conduit à la salle des transformateurs haute tension (voir plan ci-dessous de 1943).
En arrière-plan le bâtiment principal de quatre étage ne couvre
qu'une partie de la surface indiquée dans le plan précédent,
ce qui veut dire que ce bâtiment n'a quatre étages que sur une petite partie de sa surface,
la salle des 9 fours à gaz n'ayant probablement aucun étage au-dessus.
On peut aussi remarquer l'employé municipal en train de changer une ampoule de réverbère,
venu très probablement avec son vélo qui a une sacoche devant le guidon.
Photo du coin de la rue du Chemin Vert et de la rue Médéric (juin
2002). C'est de ce coin que l'aspect de l'usine a le moins changé.
Le bâtiment
bas presque carré, en briques, au premier plan correspond bien à la description de l'atelier de
nickelage.
Puis on voit l'entrée de la petite cour et enfin le bâtiment à double
toit occupé par la société Hertz est le bâtiment de la fonderie.
Photo prise du haut de l'escalier de la rue du Chemin Vert venant du Boulevard
Jean Jaurès (juin 2002).
Cet escalier est noté par un zigzag sur le plan d'André CHABOCHE. Au bout de la
rue à gauche on distingue l'atelier de nickelage.
Rue du Port (juin 2002). Dans le bâtiment en
briques rouges peintes en blanc se trouvait très probablement la société ARCOS.
L'immeuble à droite de la photo est à l'emplacement de la grande cour et des
maisons LEVIEZ et CHATRAIN (puis André et Thérèse CHABOCHE).
Quant à l'immeuble à l'arrière de la photo, il
occupe le terrain réservé, qui déjà en 1950 était promis à une expropriation
prochaine.
Coin de la rue du Port et de la rue Médéric
(juin 2002). À gauche l'immeuble en briques rouges de la fonderie de l'usine
La
Salamandre.
Au premier plan l'immeuble de la société ARCOS. Sur le plan de
l'usine en 1943, c'est aussi le seul coin en biseau.
Plan de 1943 montrant la
disposition du hall de fonderie avec les machines à mouler contre le
mur de la société ARCOS,
et le coin en biseau entre la rue du Port et la rue du Réservoir, maintenant rue Médéric. Dans le hall de fonderie se trouvent :
- 8 machines à mouler Durlach
- 2 machines à mouler Baillot
Les machines Durlach ont été fabriquées par
Badische Machinenfabrik à Durlach (76227), commune de Karlsruhe, dans
le Bade-Wurtemberg en Allemagne.
Les machines Baillot ont été fabriquées par Fonderie Baillot, 18-20 rue Alphonse Helbronner (93400) Saint-Ouen.
Plan indiquant le premier étage de l'usine de
Clichy ainsi que le premier étage de la maison LEVIEZ qui a deux
chambres à l'étage,
avec une salle à manger, une cuisine et une entrée au rez-de-chaussée.
La maison d'André et Thérèse CHABOCHE, a deux chambres à l'étage, une petite chambre,
une entrée, une cuisine, un W.C. et une salle à manger, avec au rez-de-chaussée une autre entrée conduisant à l'escalier.
Quant à la maison DANJEAN, elle montre trois chambres à l'étage, et une cuisine et une salle à manger au rez-de-chaussée.
Rue Médéric de la rue du Port à la rue du
Chemin Vert (juin 2002).
Celle-ci débute entre le bâtiment bas de l'atelier de
nickelage et l'immeuble en arrière-plan.
2. Les fonderies MANIL à Vivier-au-Court (Ardennes)
Photo P. CHAGOT (Terres Ardennaises n° 85 Décembre 2003)
En-tête de la société Fonderies MANIL en 1951
■ Histoire de MANIL
L'histoire de MANIL remonte à 1797
(société Abraham et Jules MANIL).
Le 1er juillet 1902, Jules et Paul
WINTENBERGER rachètent l'entreprise de Jules MANIL.
Lettre de 1903 avec MANIL dirigée par Jules & Paul WINTENBERGER
En 1912, Edmond
CHABOCHE rachète la majorité des actions de la société.
L'entreprise se
situe à 8 kilomètres à l'Est de Charleville-Mézières et est constituée
de deux usines,
à Vivier-au-Court et à Vrigne-au-Bois.
La société est connue pour ses articles ménagers en
fonte (fers à repasser, gaufrier etc..).
Pendant la guerre de 1914 -
18, les Allemands vident les lieux des machines mais les bâtiments
échappent à la destruction
(lettre d'Edmond CHABOCHE
du 20/12/1918).
De nombreuses pièces pour les salamandres sont sorties de cette usine.
Mais MANIL continue à produire ses propres articles.
Articles vendus par MANIL en 1926
Après 1945, les fonderies MANIL achètent la licence pour la France et les territoires
de l'union française, du procédé EATON
de moulage de la fonte en
coquille.
Cet achat est fait par mon grand-père Pierre CHABOCHE auprès
de la société anglaise QUALCAST Ltd,
premier fabricant de tondeuses à
gazon au Royaume-Uni, contre la somme de 2 000 £ (soit un peu moins de
2 millions de Francs)
plus 2 000 £ par machine, six mois après la mise en service de la dite machine.
Le procédé américain EATON de la fonte en coquille dans des moules métalliques et non dans
des châssis emplis de sable
permet de réutiliser les moules des centaines de
fois et bien sûr d'augmenter la productivité de l'usine.
MANIL reprend plus activement la fabrication
et la vente d'articles de quincaillerie en fonte,
complémentaires des pièces
pour les salamandres.
En 1951, MANIL produit par mois 40 à 60 tonnes d'articles
usinés en fonte contre 20 tonnes à Clichy.
En mai 1952, Edmond, Henri et Pierre CHABOCHE
envisagent de vendre leurs 684 actions
mais la société est mise en liquidation
judiciaire le 8 avril 1953.
MANIL repart ensuite sous la direction de M. Nourhan FRINGHIAN, beau-père de mon oncle
Philippe CHABOCHE,
lui-même directeur commercial de MANIL, et continue de fabriquer des pièces de fonderie,
en
particulier des pièces pour l'industrie automobile : plaquettes de frein pour FERODO,
maîtres-cylindres et disques pour BENDIX.
Entre 1953 et 1957, c'est mon oncle Jean CHAMBRELAN, époux de Marie-José CHABOCHE, qui est le directeur du site,
M. FRINGHIAN étant le président directeur
général.
Puis en 1957, M. FRINGHIAN rachète le
solde des actions MANIL de tous les actionnaires à ce jour
(Mme DEVILLERS, le
docteur TURIAF, M. BLOCK, Xavier DIVRY, mon père etc. )
et dirige lui-même l'usine,
M. FROUX devenant son principal collaborateur.
En 1972, il revend l'entreprise à la société américaine EATON
dont le siège social est à Détroit.
Les fonderies MANIL
disparaissent en 1981 après des conflits sociaux assez lourds dans les années 1970.
Vivier-au-Court reste un centre
important pour la fonderie avec La Fonte Ardennaise,
4ème entreprise du
département des Ardennes en 2022, avec un chiffre d'affaires de 168 M€.
■ Autres articles vendus par MANIL
Les fers à repasser Jules MANIL dits gendarmes
sont en fonte et ont différentes tailles et épaisseurs de semelles
qui
correspondent à des numéros différents : n° 4 , n° 5 etc.
Avant de pouvoir
repasser du linge, ces fers étaient posés sur des sources chaudes comme des
cuisinières,
des poêles ou des salamandres.
Les salamandres Glycine avec leur dessus plat et horizontal étaient particulièrement bien adaptées.
Edgar DEGAS Repasseuses vers 1884-1886 Huile sur toile (extrait) Paris, Musée d'Orsay
Gaufrier électrique Jules MANIL - Le Mondain, 110 volts
■ La fin de MANIL
Lettre de Nourhan FRINGHIAN, directeur des Fonderies
MANIL, en 1972, juste avant la vente à EATON
qui va conduire à sa disparition en 1981.
M. FRINGHIAN offre à ma grand-mère, Geneviève CHABOCHE, 60 000 F (66 929 € de 2022) comme gratification exceptionelle,
en souvenir de ce qu'avait fait Pierre CHABOCHE, son mari, comme dirigeant de MANIL.
C'est une bonne action mais c'est aussi oublier que ma grand-mère n'a jamais touché de pension de reversion
provenant du salaire de son mari, comme dirigeant de MANIL !
Note : La revue Terres Ardennaises n° 85
(décembre 2003) contient un article complet de Michel COSSARDEAUX sur MANIL
(information sur internet donnée par l'association La plume Ardennaise).
3. La fonderie des Mazures (Ardennes)
La fonderie des Mazures avant 1922.
Créée en 1897, la fonderie des Mazures se trouve dans le
village des Mazures, entouré par la forêt des Ardennes,
à 18 kilomètres au nord
de Charleville-Mézières.
Comme MANIL, la fonderie des Mazures fabrique des
articles en fonte pour les salamandres.
Émile HÉNON, après avoir été
contremaître d'Edmond CHABOCHE devient directeur de l'usine
et probablement un des
principaux actionnaires.
Pendant la guerre de 1914-18, les Allemands vident les
lieux des matières premières, des produits finis et d'une partie des machines
(lettre
d'Edmond CHABOCHE du 20/12/1918).
L'usine recommence à produire en mai 1920.
En 1927, Émile HÉNON décède et son fils Albert prend la direction de l'usine.
Pendant la guerre de 1939-45, l'usine est à nouveau occupée par les Allemands
qui en font un camp d'internement.
Après la guerre,
l'usine est définitivement abandonnée. Les pierres de l'usine sont récupérées
par Émile HÉNON,
le fils d'Albert qui s'en sert pour construire des bâtiments de ferme aux
Hauts Buttés, sur la commune de Revin.
Émile HÉNON est un passionné de chevaux
de race ardennaise, particulièrement vigoureux.
Ces chevaux sont en effet les
seuls à être revenus de la campagne de Russie en 1812.
4. La fonderie de Revin (Ardennes)
Créée en 1908 par Émile HÉNON, la fonderie produit des pièces
de fonte pour les salamandres CHABOCHE
ainsi que des pièces en « fonte mécanique
très douce ». La compétence et le dynamisme montrés par Émile HÉNON
à l'usine des
Mazures poussent Edmond CHABOCHE à lui prêter l'argent nécessaire pour monter sa
propre usine à Revin, à 6 km des Mazures.
Émile HÉNON rembourse intégralement ce
prêt, en moins de deux ans, grâce à la forte augmentation de production des
salamandres.
Comme pour les fonderies MANIL et la fonderie des Mazures, celle de
Revin est très endommagée durant la guerre de 1914-18.
Les matières premières,
les produits finis et les machines sont enlevés par les Allemands.
De plus, la
proximité des ponts sur la Meuse a entraîné des bombardements qui ont
détérioré les bâtiments.
Émile HÉNON remet en état cette usine qui peut à
nouveau produire dès octobre 1919.
Malgré d'excellents rapports entre Émile
HÉNON et Edmond CHABOCHE, il y a quelques frottements en décembre 1919
lorsque
Émile HÉNON obtient, non sans mal, une hausse des prix des pièces moulées.
Les
fonderies Émile HÉNON (Mazures et Revin)
produisent en 1921 1200 tonnes de fonte et emploient plus de 100
personnes.
Après le décès d'Émile HÉNON en 1927, son fils Albert
reprend la direction de l'entreprise et emploie plus de 200 personnes
en 1929.
Il est aussi actionnaire de MANIL. Les liens avec la famille
CHABOCHE restent étroits.
Ainsi le 27 janvier 1930, Albert HÉNON et sa
femme recoivent pour dormir chez eux,
Edmond CHABOCHE fils et sa femme
Rosa Margarita née RIVAS
(Rosa Margarita RIVAS-CHABOCHE Parcours d'une Vie page 137 - Jean-Luc MÉLOT. Autun, juin 2015).
L'activité des fonderies Émile HÉNON se poursuit
jusqu'en 1974-75, sous la direction d'Émile HÉNON, le fils d'Albert.
5. L'atelier du 33-35 rue Rodier (Paris 9ème)
Le siège social est pendant plusieurs années le seul atelier
de fabrication. Sur environ 2000 m² au sol,
il y a une petite fonderie d 'où
sont sorties les premières salamandres.
C'est aussi là que toutes les voitures
et les camions à vapeurs sont fabriqués jusqu'en 1910.
L'atelier ne sert plus
ensuite, sur une faible surface, qu'aux réparations de salamandres et à la mise au point de nouveaux
produits.
Ainsi au sous-sol mitoyen de la rue de la Tour d'Auvergne se trouve
vers 1934, une presse PINCHART DENY
pour la réalisation de plaques-modèles, servant pour certains moulages de fonderie. Cette presse est ensuite
déménagée à Clichy.
Pendant la dernière guerre, pour éviter une réquisition par
les Allemands, les frères CHABOCHE louent les locaux à la Croix-Rouge
puis après
guerre et jusqu'à la liquidation de l'entreprise, à la Sécurité Sociale. Au rez-de-chaussée où se trouvait avant 1910,
la plus
grande surface libre de l'atelier, une grande salle d'exposition permet de présenter
les différents modèles de
salamandre et en particulier les nouveautés.
Intérieur de la rue Rodier : la salle d'exposition
original Chantal CHABOCHE
Au rez-de-chaussée en entrant par la
rue Rodier le visiteur découvre une grande salle d'exposition
d'environ 190 m²
avec six colonnes intérieures.
La lumière à gauche vient de la cour intérieure
faisant le coin entre la rue Rodier et la rue de la Tour d'Auvergne.
Les deux
guichets au centre de la photo correspondent à la caisse.
Derrière la porte
vitrée à gauche de cette caisse se trouve le bureau du chef du personnel.
Au
premier plan on distingue trois salamandres Renaissance, au-dessus, autour de la
colonne, ce sont des modèles Anglais
et enfin à gauche dans la zone la plus
claire, il y a des salamandres Louis XVI. Cette salle est utilisée comme salle de
réunion.
En dehors des heures de travail, cette salle est utilisée
comme salle de spectacle, par exemple dans les années 1923 - 1924,
où Paul
SORTAIS joue avec Simone VENNIN la pièce de COURTELINE « La Paix chez soi » (pièce
de théâtre écrite en 1903
pour deux personnages, TRIELLE et sa femme Valentine).
En 1938, elle sert pour une soirée à l'occasion des 18 ans de ma mère.
Tous ses
cousins en gardent un souvenir émerveillé, en particulier Chantal CHABOCHE qui,
plus jeune n'a eu le droit de regarder qu'à travers les guichets grillagés de
la caisse.
plan d'avril 1950 (rez-de-chaussée)
Sur ce plan de 1950, on peut voir que les les deux rangées de trois
colonnes métalliques de la salle d'exposition se prolongent dans les bureaux.
La
salle d'exposition a donc été probablement la structure initiale intérieure de
l'atelier de la rue Rodier avant 1910.
Les trois bureaux de direction ayant
leurs fenêtres sur la cour sont occupés par une salle de dessin et de moulage
(bureau de gauche)
par le bureau d'Henri et de Pierre CHABOCHE (bureau du
milieu) et par le bureau d'Edmond CHABOCHE (bureau de droite).
Ce dernier était,
avant 1929, le bureau de mon arrière-grand-père, Edmond CHABOCHE. Quant à celui
du milieu c'était le fumoir.
6. L'atelier du 30-32 rue de la Tour d'Auvergne (Paris 9ème)
Original Daniel CHABOCHE
À droite de l'entrée vers le n° 30, se trouve l'immeuble
précédent de la rue Rodier.
Le rez-de-chaussée et le premier étage du 32 rue de
la Tour d'Auvergne sont utilisés pour le stockage et la réparation des
salamandres.
Sous l'horloge on peut distinguer l'inscription E. CHABOCHE & Cie.
Original Daniel CHABOCHE
Sur cette vue de salamandres à réparer, on peut noter, le
tiroir manquant de la salamandre Louis XVI de gauche,
les micas cassés de la
salamandre Tritonia à coté.
Dans le fond à droite, on aperçoit une salamandre
Kritos avec une poignée métallique.
Ce type de salamandre ayant été créé en
1934, la photo est donc postérieure à 1934.